Je me suis souvent rappelé une phrase de James Cameron qui disait qu'en 3D, plus on avait un écran de grande taille et mieux c'était. Après avoir longtemps étudié la 3D dans tous ses aspects, j'ai finalement réussi à comprendre le véritable sens de cette simple phrase lourde de sens. Ce qu'il faut en fait comprendre c'est qu'en stéréoscopie, plus l'écran est loin et plus les effets ont de la profondeur. Mais lorsque l'on s'éloigne d'un écran, l'angle de vision se rétrécie. J'ai longtemps pensé que seul, l'angle d'écartement entre les 2 vues d'une image stéréoscopie permettait de modifier l'impression de relief. Or, il faut se rappeler que l'oeil compense la distance qui sépare le point de vision de l'écran. On sait que le point de focalisation des 2 yeux représente le point ZÉRO, c'est à dire le niveau de profondeur correspondant à la surface de l'écran. Ainsi, si l'on recule l'écran, la distance séparant le point d'observation et l'écran s'accroît et l'impression de profondeur de l'image 3D également.
Au final, les meilleures impressions de relief s'obtiennent avec d'une part, un grand écran et d'autre part une distance conséquente entre le spectateur et l'écran.
Enfin, contrairement à la 2D où l'on peut parler d'angle de vision idéal en HD (30 à 35° selon THX et la SMPTE), la 3D est beaucoup plus complexe que l'on croit.
Après avoir analysé un grand nombre de projections 3D en salles, j'ai pu constaté que les salles IMAX 3D était particulièrement efficaces de ce point de vue là pour peu que l'on soit bien placé dans la salle, c'est à dire dans le tiers arrière. Ce point correspond également à la position de calibrage audio et vidéo. Comme quoi, tout concorde !
Photorama3D
mercredi 1 septembre 2010
mardi 27 juillet 2010
Photos 3D Side-by-Side
Photos 3D Side-by-Side prises à main levée avec un reflex numérique PENTAX istD S. Objectif SMC PENTAX 1:1.2, focale fixe 50 mm, focus manel, ouverture manuelle. Cliquez dessus pour les afficher en grand. Photos prise à Paris 8.
lundi 26 juillet 2010
Photos 3D Side-by-Side
Photos 3D Side-by-Side prises à main levée avec un reflex numérique PENTAX istD S. Objectif SMC PENTAX 1:1.2, focale fixe 50 mm, focus manel, ouverture manuelle. Cliquez dessus pour les afficher en grand. Photos prises au parc de la Roseraie à l'Hay-les-Roses (94).
Photos 3D Side-by-Side
Photo 3D Side-by-Side prise à main levée avec un reflex numérique PENTAX istD S. Objectif SMC PENTAX 1:1.2, focale fixe 50 mm, focus manel, ouverture manuelle. Cliquez dessus pour l'afficher en grand. Photo prise à Paris 8 près du parc Monceau.
jeudi 15 juillet 2010
L'imagerie 3D relief, une passion qui remonte à loin...
Depuis que je me souvienne, j'ai toujours été passionné par l'imagerie relief. Mes premières expériences remontent à environ l'âge de 7 ans lors d'une visite du 2ème étage de la tour Effeil. A cette époque, des hologrammes laser y étaient présentés. Ayant toujours été également passionné de dessin, j'ai effectué quelques essais pas très fructueux et étudié les peintures stéréoscopiques de la renaissance et de Dali. Puis il y a eu la découverte de la fameuse boutique d'hologrammes à Paris, au forum des Halles qui présentait des oeuvres holographiques et stéréoscopiques de très grande qualité. C'est à l'adolescence, j'ai enfin pu assister à ma première projection cinéma en relief dans une foire mais hélas, le résultat à l'écran était de piètre qualité (anaglyphe et prises de vues ratées).
Mes premières recherches sérieuses sur l'imagerie relief remontent à 1997. A l'époque, je travaillais dans une agence multimédia pionnière dans l'image de synthèse et la 3D. C'est ainsi que j'ai participé notamment à la création d'un simulateur pour l'armée avec des casques de réalité virtuelle basés sur la technologie DLP (parmi les premiers de l'époque). Durant cette période, j'avais recensé toutes les technologies existante d'imagerie relief et réalisé un dossier très épais sur le sujet. A l'époque, c'est bien sûr les militaires qui avaient les meilleures technologies dont les fameuse demie-sphères qui permettaient de projeter des images 3D reflief dans l'air en utilisant une sorte d'hélice sur laquelle était projeté un laser. La technique vient d'ailleurs d'être reprise récemment par Sony pour le développement d'une technologie 3D grand public à base de LED.
J'ai ensuite rencontré pour la première fois Pierre Alio - l'inventeur de la technologie d'écran 3D relief sans lunettes Alioscopie - sur le salon de la réalité virtuelle de Laval en 1999. L'Alioscopie n'en n'était alors qu'aux prémices mais le rendu était déjà saisissant en 4 points de vues sur de la vidéo.
Puis, au CES de Las Vegas 2008, la 3D commença à frémir du côté de l'électronique grand public notamment chez Sony et Nvidia qui présentaient des démo en stéréoscopie passive.
Mais la vraie révolution a été sans nul doute AVATAR, que j'ai eu la chance de découvrir pour la première fois en stéréoscopie passive dans la salle IMAX du Gaumont Disney Village en pellicule 70 mm 15 perforations lors de la première semaine d'exploitation.
Après de longues recherches et d'expérimentations sur la stéréoscopie, en particulier plus récemment grâce à l'arrivée des premiers téléviseurs 3D relief, j'ai réussi a définir un certain nombre de règles et mires permettant de réaliser des photos et vidéo stéréoscopiques de qualité avec une profondeur optimisée pour les téléviseurs 3D récents.
Photos 3D avec un appareil photo classique
Photos 3D Side-by-Side prises à main levée avec un reflex numérique PENTAX istD S. Objectif SMC PENTAX 1:1.2, focale fixe 50 mm, focus manel, ouverture manuelle. Cliquez dessus pour les afficher en grand.
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